6 avril 2005
Fragilisée
Recoller les morceaux. Depuis tout à l'heure cette expression raisonne dans ma tête. Recoller les morçeaux. C'est évident bien louable comme intention mais je me dis que ça aurait été bien mieux de ne rien casser du tout parce-que ce qui a été cassé, même recollé, reste fragilisé à jamais.
Les traces de fractures, de blessures ne s'effacent pas, elles restent en moi, elles me rappellent que si on m'a fait mal une fois, plus rien ne me garantit qu'on ne le refera pas.
Je suis comme ça je n'accorde presque jamais de deuxième chance parce-que ne plus souffrir et me protéger devient vital, parce-que si je le faisais je passerais mon temps à avoir peur de la souffrance, et de la trahison.
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